La présomption d’innocence

Posted on 27/03/201925/07/2019 by Jean-Pierre AIRUT

Présentation de la partie 3 : Philosophie du Droit ; Essais divers de l’ouvrage « La présomption d’innocence » édition ESKA – Jean-Pierre AIRUT

Crise de la peine, utilitarisme et évangélisme : paradoxes et ambiguités du refus de la « fonction rétributive »

p. 205-237

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Jean-Pierre Airut

— Diplôme de Science Po (Paris) et DEA de Philosophie (Paris 1) ; bourses du Conseil de l’Europe ainsi que du Conseil Nordique et de la Fondation Poul Mikkelsen pour les relations franco-danoises.

— Chargé de mission au Conseil International de la Langue Française puis délégué général de la Fondation René Seydoux pour le Monde Méditerranéen, avant de devenir journaliste indépendant, conseil en communication interne et, enfin, gérant de société.

— Chercheur associé au Centre Raymond Aron (EHESS) et à l’Institut de Criminologie de Paris (Paris 2) ; ex-membre des comités de rédaction de Crises (PUF) et des Essais de Philosophie pénale et de Criminologie (Paris 2-Dalloz) ; ancien chargé de cours à l’ENSAM, à l’ISTH, aux Universités de Paris 2, 5 et 13 ainsi qu’à l’ESCP-Europe ; anime un séminaire sur le « socialisme réel » au Collège International de Philosophie en 1994.

– Constatant que les civilisations — y compris la nôtre — ignorent, occultent, défigurent ou minimisent le rôle de la raison dans l’histoire des individus et des peuples ;

– Estimant que les concepts et les symboles — par lesquels ces civilisations invitent l’homo sapiens à se représenter ses facultés rationnelles — le dissuadent de s’en servir autant qu’il le pourrait ;

– Considérant que le sous-emploi de nos fonctions rationnelles compromet ou retarde le développement matériel et spirituel dont notre espèce a besoin pour se délivrer de ses traditions barbares ou chimériques ; pour se nourrir, s’abriter, travailler et élever ses enfants partout dignement ; et pour affronter le défi de la mort ;

Nous, signataires du présent appel, demandons aux autorités politiques, culturelles et pédagogiques de nos pays ainsi qu’à l’Union européenne et à toute organisation laïque ou religieuse désireuse de soutenir notre initiative, de promouvoir sans plus tarder une JMR ou Journée Mondiale de la Raison — l’enfouissement culturel de cette fonction naturelle n’ayant que trop duré.